On parle beaucoup de migrations climatiques dans le débat public, souvent à l’appui de prévisions chiffrées impressionnantes. Mais on oublie souvent d’expliquer ce que recouvrent ces chiffres ainsi que les réalités complexes impliquées. Dans cette série de vidéos réalisée en partenariat avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD), nous vous proposons d’explorer les liens entre le réchauffement climatique et les déplacements de population. L’enjeu? Dépasser les représentations médiatiques pour mieux comprendre les réalités de ce phénomène, ses implications scientifiques et les défis qu’ils nous pose aujourd’hui.
On fait le point avec Audrey Brouillet, climatologue, Sofia Meister, sociologue, et Maeva Belloiseau, consultante.
Pour mieux comprendre les migrations climatiques
Migration climatique, réfugié climatique : ce sont des termes qui reviennent beaucoup dans les débats depuis une vingtaine d’années. Cause de migration de plus en plus visible dans le débat public, le réchauffement climatique obligerait des millions de personnes à quitter leur milieu de vie et à migrer.
Des scénarios chiffrés ont permis d’alerter les dirigeants et l’opinion publique sur le réchauffement climatique. Mais ils sont critiqués. En fait, il est actuellement impossible de quantifier de manière rigoureuse le nombre de personnes qui seraient affectées par le réchauffement climatique et qui entreprendraient un parcours migratoire. Cette série de vidéos montre que le lien entre phénomène climatique et mobilité humaine est à la fois ancien, complexe et multifactoriel. Concrètement, il faut se demander quelle réalité se cache derrière ces chiffres et cette idée de migration climatique. Alors, comment dépasser ces représentations médiatiques autour des migrations climatiques ? Comment appréhender les enjeux réels derrière les liens entre migration et changement climatique ?
Cette série de vidéos permet de mieux comprendre ce que dit la recherche scientifique sur ce phénomène et les points d’attention sur lesquels porter notre regard.